Les labels alimentaires dans les (super)marchés en Allemagne

Ce n’est pas qu’une tendance. Les consommateurs font de plus en plus attention à leur alimentation, à ce qu’ils achètent et ce qu’ils mangent.

Comme en France, il existe une multitude de labels alimentaires en Allemagne.

Ils peuvent indiquer un mode de culture, une zone de production ou encore garantir une qualité.

Ce grand nombre de sceaux, de macarons, affichés sur les sachets et cartons d’aliments a de quoi dérouter un acheteur.

À défaut d’être exhaustif, cet article vous propose les certifications les plus fréquentes dans les supermarchés allemands.

En espérant que vous ne serez plus perdus lorsque vous ferez vos courses !

Les labels pour manger bio !

En France, ils sont légions : Agriculture biologique (AB), Eurofeuille (label européen), Bio cohérence, Bio partenaire, Nature et Progrès, Bio solidaire etc.

Sachez qu’en Allemagne … c’est la même chose ! Petit tour d’horizon du bio dans les étals de nos voisins.

Les labels institutionnels européen, fédéraux et régionaux

Créé en 2010, le label européen est également bien connu des consommateurs.

Avec son fond vert et 12 étoiles qui forment une feuille, il est obligatoire sur les emballages de tous produits commercialisés comme bio.

Il fixe un ensemble de critères à respecter dans les 27 pays membres :

  • 95% des ingrédients d’origine agricole composant le produit doivent être bio.
  • Les éléments non bio doivent être listés sur l’emballage
  • Les arômes doivent être naturels
  • Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont interdits
  • Le nom du producteur, du transformateur et/ou de l’organisme d’inspection doit être mentionné

De forme hexagonale, il est facilement reconnaissable.

Avec son liseret vert et les trois lettres BIO en noir, c’est le label biologique fédéral allemand. L’équivalent du label Agriculture biologique français.

Introduit en 2001, il n’est pas obligatoire.

Pour l’apposer sur un produit, les denrées alimentaires doivent respecter les exigences de la certification européenne.

Le label écologique allemand ne peut d’ailleurs figurer s’il n’est pas accompagné de l’Eurofeuille.

Le label bio du Bade-Wurtemberg est un label de qualité régional pour les produits agricoles et les aliments cultivés et fabriqués dans la région.

Les exploitations agricoles qui produisent pour la commercialisation sous le label bio doivent avoir converti leur exploitation en totalité en biologique.

L'alimentation doit être composée d'au moins 50 % d'aliments produits sur l'exploitation.

Certains produits, comme le jus de fruit ou la viande, doivent satisfaire à des exigences supplémentaires par rapport aux dispositions légales.

Le label biologique bavarois est un label de qualité et de contrôle pour les produits issus de l'agriculture biologique.

Les produits portant le label biologique bavarois sont synonymes d'une qualité biologique supérieure aux exigences légales, d'une origine régionale des matières premières, d'une chaîne de production transparente et sans faille et d'un système de contrôle à trois niveaux, vérifié par l'État.

Comme pour le label biologique du Bade-Wurtemberg, les critères de qualité sont nettement plus élevés que ceux du règlement européen sur l'agriculture biologique :

  • Conversion totale de l'exploitation à l'agriculture biologique,
  • Au moins 20 % de légumineuses (par exemple du trèfle) dans l'assolement,
  • Restrictions plus importantes concernant l'achat de fourrage et l'utilisation d'engrais
  • Toutes les matières premières utilisées doivent provenir de Bavière, toutes les étapes de production et de transformation doivent se dérouler sans interruption en Bavière.

Les labels d'associations ou d'entreprises

En Allemagne, il existe de nombreuses associations ou entreprises privées qui s’engagent pour l’agriculture et l’alimentation biologiques.

Chacune impose un cahier des charges précis et souvent plus strict que les exigences de l’Union européenne.

Près d’une quarantaine d’entre elles sont réunies au sein du Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft (BOWL). En voici quelques-unes.

Biokreis est un label associatif. Ses critères sont plus exigeants que la réglementation européenne.

Régional, Biokreis garantit une production locale et écologique, une transformation artisanale et une juste rémunération de tous ceux impliqués dans le processus de production.

Comme ceux d’Ecovin, les membres de Biokreis promeuvent l’agriculture biologique, l’économie circulaire, et la coopération des acteurs régionaux.

Bioland est la plus grande association allemande d’agriculture biologique.

Les exploitants qui souhaitent estampiller leur produit Bioland doivent respecter 7 principes :

  • Économie circulaire
  • Fertilisation des sols sans engrais chimiques et organiques commerciaux
  • Interdiction des organismes génétiquement modifiés
  • Promotion de la biodiversité
  • Utilisation raisonnée et durable des ressources naturelles
  • Création d’emplois et de liens commerciaux et professionnels avec les acteurs régionaux
  • Protéger le bien-être animal (pour l’élevage) : meilleures qualités d’alimentation, de vie et d’habitat

L’attribution du label Bioland est conditionnée à une agriculture 100% biologique (contre 95% pour la réglementation européenne).

Si vous tombez sur un produit étiquetté Biparc, cela signifie qu’il vient du nord de l’Allemagne, de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.

Biopark, deuxième association bio du pays en termes de nombre de membres, se fixe comme objectif de :

  • Améliorer les conditions d’élevage des animaux
  • Protéger les sols avec l’interdiction des engrais azotés synthétiques
  • Renoncer aux OGM dans l’agriculture
  • Promouvoir l’économie circulaire et la transparence de l’origine des produits

Comme Bioland, Biopark, Biokreis ou Ecovin, Demeter est une association.

Lors de sa création en 1927, c’est une coopérative agricole. spécialisée dans la transformation de produits issus de l’agriculture biologique.

Elle tient son nom de la déesse de l’agriculture et des moissons dans la mythologie grecque.

Vous ne verrez jamais le logo orange et vert de Demeter sans l’Eurofeuille car le label européen est un prérequis.

Les exploitants agricoles qui veulent estampiller leurs produits Demeter ont l’interdiction d’utiliser des OGM et des pesticides. Ils doivent porter une attention particulière au bien-être animal.

Les animaux doivent pouvoir accéder librement à un espace extérieur, ne pas être attachés en permanence et être nourris avec des aliments bios.

La coopérative est critiquée pour son positionnement, depuis sa création, en faveur de l’agriculture biodynamique.

Un mode de production controversé par de nombreux détracteurs qui lui reprochent son manque de certitudes scientifiques dans un contexte d’une poussée « anti-science ».   

Comme son nom l’indique, ce label est réservé au secteur viticole (production de raisin, jus de raisin, vin, vin mousseux, brandy).

C’est la plus importante association réunissant exclusivement des producteurs de vins bios.

Elle milite et impose donc à ses membres de :

  • Maintenir ou augmenter la fertilité des sols
  • Ne pas utiliser d’herbicides ou insecticides chimiques ni engrais azotés de synthèse
  • Promouvoir la biodiversité
  • Réduire la pollution de l’eau et des sols (pas de nitrate, phosphate et pesticide)
  • Interdiction des organismes génétiquement modifiés

Comme Demeter, l’association d’agriculteurs, de producteurs et de transformateurs bios tire son nom de la mythologie grecque.

Gäa est un dérivé de Gaia, la Déesse de la terre.

Les produits présentant le logo de Gäa viennent pour l’essentiel des « nouveaux Bundesländer » (anciennement situés en RDA).

Les critères d’attribution du label sont parmi les plus strictes d’Allemagne pour augmenter la fertilité des sols, des espèces végétales et des animaux d’élevage.

À ce titre, les OGM sont interdits de même que les engrais azotés minéraux et synthétiques.

Naturland est encore une association pour la promotion de l’agriculture biologique en Allemagne et dans le monde.

Pour fournir un emballage avec le sceau Naturland, les producteurs et les transformateurs doivent appliquer des directives très strictes concernant la protection de la biodiversité et le bien-être animal.

À cela s’ajoute des considérations sociales impératives comme l’interdiction du travail des enfants, le respect du salaire minimum et les cotisations aux caisses de retraite et d’assurance maladie du pays de production.

L’objectif est que tous les produits Naturland soient issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable.

Ecoland est une association du Bade-Wurtemberg pour l’agriculture biologique et l’industrie alimentaire.

Les produits estampillés Ecoland sont disponibles sur internet, dans des magasins d’alimentation haut de gamme et dans des commerces de proximité tels que des épiceries, boucheries ou boulangeries.

Comme les nombreuses associations allemandes, Ecoland impose des exigences plus élevées que l’Union européenne et milite pour :

  • Le bien-être animal
  • L’interdiction des OGM
  • La production régionale et les circuits courts
  • La protection de l’environnement et de la biodiversité avec le renoncement aux pesticides chimiques de synthèse et aux engrais minéraux

L'agriculture conventionnelle et ses labels de qualité

AOP et IGP, deux anagrammes que vous connaissez déjà puisqu’on les retrouve aussi sur certains produits français.

L’AOP est l’appellation d’origine protégée, en allemand "Geschützte Ursprungsbezeichnung" (G.u).

Ce macaron rouge et jaune, créé par l’Union européenne, et jaune est obligatoire pour protéger les produits du « terroir », c’est-à-dire produits, transformés et élaborés dans une aire géographique spécifique en respectant un savoir-faire particulier et utilisant des ingrédients 100% locaux.

L’IGP est l’indication géographique protégée, en allemand "Geschützte geografische Angabe" (g.g.A).

L’étiquette bleue et jaune garantie que la production, la transformation ou l’élaboration a été effectuée dans une région déterminée. Mais contrairement à l’AOP, un savoir-faire particulier et l’utilisation d’ingrédients locaux ne sont pas nécessaires.

Vous le trouvez sur l’emballage de votre café du matin, sur le paquet de riz de votre déjeuner ou encore sur la tablette de chocolat que vous appréciez le soir devant un bon film : le logo Fairtrade.

Sur fond noir ou blanc, le macaron de l’association Max Havelaar est garant d’un produit issu du commerce équitable.
Le logo Fairtrade garantit le respect d’un cahier des charges strict :

  • Meilleure rémunération des producteurs et agriculteurs
  • Conditions de travail décentes au sens de l’Organisation internationale du travail (OIT)
  • Respect de l’environnement (interdiction de certains produits chimiques et des OGM, optimisation des ressources et prime pour les agriculteurs convertis au bio)
  • Organisation des producteurs en coopératives de l’investissement dans des projets à la vente de la production

Bon à savoir
Qui dit commerce équitable ne dit pas nécessairement agriculture bio.

Acheter des produits de ce type permet aux producteurs d’améliorer les conditions de travail des employés et de les soutenir vers une agriculture plus durable.

Le label Ohne GenTechnik est attribué par l’association Verband Lebensmittel ohne GenTechnik.

Son objectif est de pallier l’absence d’obligation, pour certains aliments, de préciser l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la production.

Cela concerne notamment le lait et la viande.

Les aliments qui portent le sceau vert « Ohne GenTechnik respectent ces critères :

  • Interdiction des OGM
  • Interdiction de vitamines, d’arômes, d’enzymes et d’autre additifs alimentaires produits à partir d’OGM
  • Interdiction d’alimenter les animaux avec des plantes génétiquement modifiées

Ce label est reconnaissable à son logo sur fond jaune.

Relativement récent puisqu’il a été créé en 2015, ce label est présent sur les produits dans de nombreuses enseignes de la grande distribution.

Son seau vous permet d’identifier la viande (dinde, poulet, porc, bœuf) provenant de fermes soutenues financièrement pour innover et améliorer les conditions d’élevage des bêtes.   

Créé et organisé par l‘Association allemande pour le bien-être animal, le Tierschutzlabel garantit une viande produite dans le respect des animaux.
Vous pouvez trouver ce sceau bleu sur des barquettes de poulet et de porc, sur les emballages d’œufs et de lait.

Il existe deux niveaux de certification :

  • « Einstiegsstufe »
    Les animaux bénéficient de plus d’espace, d’un meilleur environnement, de temps de transport plus courts et d’un abattage plus « doux ». Ce premier niveau permet aux consommateurs d’acheter des produits d’origine animale sans payer beaucoup plus cher. Il a aussi pour but d’aider les producteurs à cesser l’agriculture intensive sans avoir à investir beaucoup d’argent.
  • « Premiumstufe »
    Il garantit un niveau élevé de bien-être animal par rapport aux normes réglementaires. En plus des premières exigences, les animaux ont accès à un espace en extérieur. 
    Les agriculteurs doivent généralement adapter leurs installations ce qui entraîne des coûts importants répercutés sur les prix pour les consommateurs.

Les produits avec ce label peuvent être bios mais ce n’est pas systématique. 

Vous pouvez distinguer ces deux niveaux sur le sceau. Une étoile pour la « Einstiegsstufe » , deux pour la « Premiumstufe »

Ce label volontaire est géré par une entreprise : PRO WEIDELAND Weidecharta GmbH a été créé en 2017.
La norme industrielle définie de 120 jours par an avec au moins 6 heures au pâturage est complétée par d’autres critères.

Les agriculteurs qui produisent du lait de pâturage avec le label PRO WEIDELAND reçoivent actuellement 1 à 2,5 centimes de plus par litre de lait.

A terme, PRO WEIDELAND veut rémunérer les agriculteurs avec une valeur ajoutée de 5 centimes par litre de lait.

Pour pouvoir mettre le logo Pro Weideland, les producteurs laitiers doivent s’engager à :

  • Garantir un espace vert d’au moins 2000 mètres carrés par vache (dont au moins 1000 mètres carrés de pâturage) est requis.
  • Permettre aux vaches de paitre 180 jours par an en pâturage et de se déplacer toute l’année y compris l’hiver
  • Ne pas alimenter les animaux avec des OGM

 

Le respect des critères fait l’objet d’un suivi régulier :

    • Contrôle annuel des documents (fiche d’exploitation, calendrier des pâturages et planification des parcelles) des exploitations PRO WEIDELAND par la laiterie
    • Tous les trois ans, un organisme de contrôle externe, certifié et indépendant inspecte les établissements

En cas de violation des exigences de PRO WEIDELAND, les producteurs peuvent être exclus du programme.

Les agriculteurs participant à ce programme reçoivent 1 à 2,5 cts d’euros de plus par litre de lait.

MSC est l’anagramme de Marine Stewartship Council.

C’est un label international pour une pêche durable et respectueuse de l’environnement.

L’ONG certifie que le poisson en vente n’est pas une espèce surexploitée.

Cinq organismes indépendants contrôlent le respect des critères de durabilité en dépêchant des inspecteurs à bord des bateaux de pêches, en exploitant des caméras de surveillance et des images satellites.

Depuis leur création par l'Union européenne en 1996, les pastilles jaunes et vertes distinguant les aliments végétariens et végans sont de plus en plus nombreuses dans les supermarchés en France comme en Allemagne. 

Sur fond jaune, le label est composé d'un signe "V" accomagné de la mention "Vegetarisch". Cela certifie que durant le cycle de fabrication, de production et de transformation, la viande et la charcuterie ainsi que le poisson et les fruits de mer sont exclus.
Sous le "V", vous pouvez aussi trouver la mention "Vegan" pour les aliments qui ne contiennent aucun produit issu des animaux (viande, lait, oeuf, miel...). 

Notez que vous pouvez trouver ce V-Label sur les emballages d'aliments mais aussi sur des textiles. 

Vous pouvez également trouver régulièrement des produits avec deux labels français :

  • Label Rouge

C’est un sigle de qualité géré par le ministère français de l’Agriculture et de l’Alimentation).
Vous trouvez le macaron rouge sur des volailles, de la viande (porc, agneau, veau…), de la charcuterie, du poisson, des œufs, de la farine, du miel ou encore des produits transformés originaires de France.

  • Nature & Respect

Ce label français est spécialisé dans les volailles originaires de l’ouest de la France. Il garantit un élevage en plein air respectueux du bien-être animal et une meilleure rémunération des éleveurs.

Tierhaltungslabel : un nouveau label pour le bien-être animal

Depuis août 2023, l’Allemagne s'est dotée d’un nouveau label obligatoire pour l’élevage.

L’apparition d’un nouveau sceau doit répondre à la demande de transparence des consommateurs allemands.

Ce label permettra d’uniformiser les informations essentielles au choix des acheteurs.

Il fournira des indications sur les conditions d’élevage des animaux dans les fermes outre-Rhin.

Attention
Pour l'instant, il ne concerne que la viande de porc fraîche et non transformée produite en Allemagne.

L’objectif n’est pas de juger le mode de production, d’imposer de nouvelles exigences ni d’inciter les clients à privilégier tel ou tel produit.

Contrairement à d’autres labels qui « notent » avec un numéro et/ou un code couleur, le Tierhaltungslabel sera totalement neutre.

Noir et blanc, ce nouveau macaron est sobre et assure une simplicité de lecture.
Il se divise en deux parties :

  • à gauche le mode d’élevage, « Tierhaltungslabel »
  • à droite un QR à scanner pour obtenir plus de détails

Le critère déterminant est les conditions d’élevage pendant la phase d’engraissement. Pas la composition de la nourriture donnée aux animaux.

Le ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture distingue cinq systèmes d’élevage :

  • Bio : l’élevage respecte les critères européens de l’agriculture biologique
  • « Auslauf/Freiland » : élevage en plein air ou huit heures minimum en dehors de l’étable
  • « Frischluftstall » : élevage en étable avec une ouverture permanente sur l’extérieur
  • « Stall + Platz » : élevage en étable mais avec plus d’espace qu’exigé
  • « Stall » : élevage en étable respectant les normes minimales

Ce mode de comparaison ressemble fortement à la réglementation européenne sur les œufs.
Les numéros indiqués (0, 1 ,2 ou 3) devant le code du pays (FR pour France, DE pour Allemagne par ex.) précisent les conditions d’élevage des poules pondeuses.

Bon à savoir
La création de ce nouvel affichage légal ne remplace pas les labels privés déjà existants et connus des clients des marchés et supermarchés comme « Tierwohl » ou « Tierschutzlabel ».

Dans un premier temps, seuls les produits à base de viande de porc fraîche et non transformée sont concernés.

Il appartiendra aux Länder de contrôler les informations transmises par les éleveurs.

Il va falloir patienter un peu avant de voir apparaître le « Tierhaltungslabel » sur les barquettes de viande de porc dans votre supermarché allemand car la phase de transition ne prendra pas fin avant juillet 2025.

En attendant le Tierhaltungslabel, une nouvelle obligation s'impose pour certains types de viande.
Depuis le 1er février 2024, l'origine des viandes de porc, d'ovin, de chèvre et de volaille non emballées et non transformées doit être indiquée clairement. 
Cette mesure s'applique dans les boucheries comme dans les supermarchés et sur les marchés. 
C'était déjà le cas pour ces mêmes viandes non transformées et emballées depuis avril 2015.