L’identité du CEC usurpée : les consommateurs et les entreprises menacés par une arnaque
Ces derniers mois, des arnaqueurs usurpent les identités du Centre Européen de la Consommation, du Centre Européen des Consommateurs France et du réseau ECC-Net.
Ils utilisent le nom et/ou le logo dans des e-mails frauduleux pour extorquer de l’argent aux consommateurs comme aux entreprises.
N’acceptez jamais leur aide pour être remboursé d’un investissement ou récupérer d’une quelconque manière votre argent. C’est une arnaque !
Comment fonctionne l'arnaque
Les méthodes diffèrent d’une arnaque à l’autre.
Cet article est donc mis à jour régulièrement pour présenter l’escroquerie et vous éviter de tomber dans le piège.
1. Arnaque au remboursement
Les consommateurs ciblés par les escrocs reçoivent un mail leur expliquant comment obtenir un prétendu remboursement en s’inscrivant sur une plateforme. Ou en fournissant des données personnelles.
Pour donner du crédit à leur arnaque, ils affirment que le réseau des Centres Européens des Consommateurs (ECC-Net) collabore avec des autorités telles que la Banque centrale européenne, Interpol ou la BaFin (autorité fédérale allemande de supervision financière). C'est faux !
2. D’anciennes victimes d’une arnaque ciblées de nouveau
Des consommateurs, déjà victimes d’une arnaque, sont contactées par e-mail ou par un service de messagerie instantanée. Après avoir escroqué les victimes une première fois en proposant des investissements frauduleux, les criminels reviennent à la charge et prétendent pouvoir les aider à récupérer leur argent. Un faux-espoir pour obtenir des données personnelles ou soutirer de l’argent sous la forme de « frais de traitement ».
3. Fausses réclamations adressées à des entreprises
Cette arnaque ne cible plus les consommateurs mais les entreprises. Dernièrement, plusieurs concessionnaires et hôtels allemands ont reçu un e-mail plus que surprenant. Suffisamment pour qu’ils contactent le CEC afin d’avoir des éclaircissements. En l’espèce, cet e-mail se veut être une fausse réclamation. L’objet de l’e-mail laisse pourtant supposer qu’il s’agit d’une vraie plainte : « numéro de réclamation XY concernant vos services ». En revanche, le corps du texte révèle une tentative d’escroquerie évidente puisque l’escroc invite l’entreprise à cliquer sur un lien.
Comment repérer ces tentatives d’arnaque ?
Pour repérer une arnaque, un rapide coup d’œil aux dénominations peuvent suffire.
Lors des récentes tentatives, les escrocs ont utilisé des « variantes » des noms du Centre Européen de la Consommation, du Centre Européen des Consommateurs France comme du réseau ECC-Net.
- Département de recouvrement de fonds de CEC
- CEC International Partners
- Chief Inspector of the European Consumer Rights Centre (ECC-Net)
Ces dénominations sont toutes fausses. Il n’existe ni département de recouvrement de fonds au CEC ni inspecteur en chef et « ECC-Net » est l’abréviation de « European Consumer Centres Network ».
Faites également attention aux adresses e-mails des expéditeurs et aux logos. L’une des tentatives d’arnaque utilisait, par exemple, un nom de domaine (« @securehelp.org ») et un logo (« Cybersmart ») sans rapport avec nos services et notre



Tous les services du CEC sont gratuits
Le Centre Européen de la Consommation, le Centre Européen des Consommateurs France ainsi que tous les membres du réseau ECC-Net vous aident gratuitement. Vous n’aurez jamais à payer pour recourir à nos services.
Nos conseils pour se protéger d’une telle arnaque
- Méfiez-vous des messages non sollicités. Sachez, par ailleurs, que CEC et le réseau ECC-Net ne vous contacte pas si vous n’avez pas fait de demande directe via notre formulaire en ligne.
- Vérifiez l’identité de l’interlocuteur. Contactez-nous pour vous confirmer qu’il s’agit bien d’un membre de notre équipe : par téléphone au 0820 200 999 (0,12€/min).
- Ne cliquez pas sur les liens ou pièces-jointes d’expéditeurs que vous ne connaissez pas.
- Ne répondez pas et ne communiquez aucune information personnelle par téléphone, e-mail ou message si vous ne savez pas qui est l’expéditeur.
- Les injonctions telles que « répondez à cet e-mail avant le 20 février » doivent vous alerter. Ne cédez jamais à la pression.
Les bons réflexes à avoir si vous êtes contacté ou avez répondu
- Signalez-nous la tentative d’arnaque via nos canaux de communication officiels (téléphone, formulaire en ligne)
- Déposez plainte auprès d’un commissariat de police ou de gendarmerie.
- Rendez-vous sur www.cybermalveillance.gouv.fr pour signaler la fraude.
Nos communiqués de presse suite à l'usurpation de notre identité
L'identité du CEC a été usurpée à plusieurs reprises dont deux fois fin 2024 :